Je réitère tout d’abord aux policiers blessés ma confiance absolue et leur souhaite un prompt rétablissement.

Je tiens également à assurer les riverains de Marck et Calais de mon plus entier soutien.

Je me suis entretenu à ce sujet avec M. le Préfet du Pas-de-Calais et Mme la Sous-Préfète de Calais. J’ai également informé le Ministre de l’Interieur de cette situation.

Ces scènes de guerre, à proximité immédiate des habitations, n’ont pas lieu d’être et sont intolérables.

Elles sont en partie la conséquence du laxisme de l’Etat qui refuse d’appliquer ma proposition consistant à envoyer de force les migrants présents à Calais dans des centres d’accueil et d’examen des situations loin du littoral. A défaut, un placement en Centre de Rétention Administrative avant une procédure d’expulsion doit être la norme.

Ces violences sont surtout encouragées indirectement par certaines associations, qui continuent de distribuer des repas sur la zone Transmarck malgré l’arrêté préfectoral d’interdiction des repas, contribuant ainsi à la création d’un point de fixation à proximité immédiate des habitations et des zones économiques.

Ces associations qui distribuent illégalement des repas sur cette zone doivent s’interroger sur leur responsabilité quant aux morts récents zone Transmarck.

Ce sont les mêmes associations qui ont demandé au médiateur envoyé par le Président de la République des démantèlements à heure fixe, et en prévenant à l’avance, ce qui permet aux migrants de s’équiper en armes artisanales qu’ils utilisent contre les policiers.

Par ailleurs, il apparaît qu’une association a attaqué le Préfet du Pas de Calais en justice, lui reprochant de mettre des bus à disposition des migrants lors des évacuations afin de les mettre à l’abri : un comble !

On voit bien le jeu sordide joué par certaines associations qui n’ont que faire de la quiétude des riverains et du bien-être des migrants, migrants qui se voient proposer chaque jour par l’Etat une mise à l’abri loin de Calais.

J’ai demandé aux autorités d’intensifier les passages de police afin de verbaliser les associations distribuant des repas sur la zone.

Je réitère ma demande de placement en CAES (Centre d'Accueil et d'Examen des Situations) obligatoire de tous les migrants en situation irrégulière dans le Calaisis : les places existent, elles sont financées par le budget 2022 dont j’étais le rapporteur.

Je demande également des démantèlements plus fréquents et la fin de la règle voulant que ces démantèlements aient lieu à heure fixe.

Enfin, tous les clandestins ayant participé aux violences contre les policiers doivent être expulsés et dans l’attente placés en CRA (Centre de rétention administrative) ou présentés à un juge, même si leur pays est en guerre, et des discussions doivent être entamées en ce sens avec les pays d’origine pour délivrer des laisser passer consulaires (seule solution pour les expulser). Si les pays d’origine refusent l’éloignement, nous devons supprimer l’aide publique au développement que la France donne à ces pays.