Aujourd’hui, nous débutions l’examen du projet de loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale. Après une semaine en Commission des Lois, la majorité d’Emmanuel Macron avait supprimé toutes les avancées adoptées par le Sénat pour diminuer l’immigration dans notre pays.

Ainsi, ce texte est devenu inacceptable puisqu’il organisait la plus grande régularisation de l’histoire permettant à tout clandestin ayant travaillé 8 mois d’opposer son droit à la régularisation, qu’il soit déjà en France ou qu’il arrive d’ici 2028. Ce principe tire les salaires des Français vers le bas puisqu’il encourage les patrons voyous à recruter des clandestins pour les sous-payer sans véritablement valoriser le travail et l’effort.

Cette version du projet loi était ainsi un véritable appel d’air migratoire encourageant les migrants à rejoindre la France pour bénéficier d’une régularisation. Plutôt qu’une immigration familiale sous-qualifiée qui tire les salaires vers le bas et subie, je vais continuer de défendre une immigration de travail sur-qualifiée et choisie.

Par ailleurs, ce projet de loi issu de la majorité En Marche ne comportait aucun dispositif utile à Calais : pas de rétablissement du délit de séjour irrégulier, pas de mesures coercitives contre les associations no border qui incitent les migrants à ne pas déposer l’asile et à tenter leur chance auprès des passeurs, pas de nouveau commissariat de Calais

Toutes ces raisons m’ont conduit à voter la motion de rejet préalable pour signifier au Gouvernement que ce texte est inacceptable pour la France et plus particulièrement pour Calais, le Calaisis et la ruralité qui subit depuis trop longtemps la passivité du Gouvernement en matière migratoire.

La suite ? Le gouvernement devra reprendre le texte du Sénat, beaucoup plus dur, supprimer les régularisations de clandestins, et après pourra représenter son texte à l’Assemblée nationale.