Avec des conditions météo moins favorables pour tenter une traversée illégale de la Manche et des pseudo-associations no border qui font le jeu des passeurs en incitant les migrants à refuser la mise à l’abri par l’État, ce sont probablement plusieurs milliers de personnes qui vont errer cet hiver dans le Calaisis.
Cela n’est pas sans conséquence, comme avant le démantèlement de la jungle en 2016, la violence et les tensions se multiplient. Il y a aussi de plus en plus d’accidents avec ces migrants, à proximité des points de fixation, il y a un mois, c’était avec un camion dans la zone de transmarck, la semaine dernière avec un TER.
Le destin de ces migrants n’est pas de mourir à Calais, s’ils répondent aux conditions ils doivent pouvoir bénéficier du droit d’asile, d’un coté comme de l’autre de la Manche, mais dans le cas contraire et pour une majorité d’entre eux, il faut qu’ils soient reconduits dans leur pays d’origine.
Cette situation intolérable ne peut pas durer plus longtemps. Les habitants du Calaisis, qui subissent quotidiennement les échecs de la politique du Gouvernement, ont comme tous les Français le droit à la tranquillité et à la sécurité.