J’étais jeudi et vendredi à Vienne, en Autriche, au nom de la Commission des Affaires Européennes de l’Assemblée nationale.
Au programme :
Échanges avec des jeunes des Balkans occidentaux. Alors que de nombreux pays de l’Est poussent pour l’adhésion de la Macédoine du Nord, du Monténégro, de la Serbie, du Kosovo ou encore de l’Albanie à l’Union Européenne, j’ai réaffirmé mon opposition et celle des Républicains à tout élargissement de l’Union. L’Union doit d’abord se réformer en profondeur, engager des réformes institutionnelles pour être plus efficace et la voix de la France mieux respectée, en particulier par les plus petits pays. Les pays membres doivent avant tout se mettre d’accord entre eux sur la protection de l’environnement ou la lutte contre le dumpling social et fiscal avant même d’imaginer faire adhérer de nouveaux pays. Si nous ne réussissons pas à 27, nous ne réussirons pas mieux à 32. L’adhésion des pays des Balkans occidentaux doit être au mieux un horizon très très lointain.
La priorité pour ces pays doit d’abord être de lutter contre la corruption, stabiliser les institutions démocratiques et garantir les droits de l’Homme chez eux.
Discussion avec Michael Linhart, ancien ambassadeur d’Autriche en France et nouveau Ministre des Affaires Étrangères. L’Autriche est un état pivot en Europe centrale, pont neutre entre est et Ouest.
Rencontre à l’Ambassade de France avec la Communauté française en Autriche, en présence de Marlène Schiappa, Ministre déléguée.
Discussion avec nos homologues de la Commission des affaires européennes pour préparer la Présidence Française de l’Union (de janvier à juin 2022) et la conférence sur l’avenir de l’Europe. A cette occasion, j’ai regretté que le Président Macron ait décidé de transformer cette présidence française en atout électoral en pleine campagne présidentielle au détriment des grands dossiers européens, comme la lutte contre le réchauffement climatique ou contre l’immigration irrégulière.